que d'aventure!

Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 15/06/2008

Myou continuait son chemin, toujours accompagnée de Kitsou. Au début de son voyage, la jeune fille marchait vite, elle s’était rendue compte que cela ne servait à rien et que de toute façon, elle avait plusieurs années pour découvrir le monde dans ses moindres recoins. Dans son périple, elle traversa une vallée où la végétation régnait en maître; il fallait dire que le climat aidait beaucoup. Avec son compagnon; ils chassèrent du gibier pour la première fois ensemble; auparavant, elle devait se débrouiller toute seule et sa mission était de rapporter un plus gros butin que le matou. Mais aujourd’hui la situation avait bien changer, et sans se mentir la féline trouvait la chasse bien plus facile avec l’aide de Kitsou. Une fois le ventre plein ils reprirent la route.

La nuit commençait gentiment à décliner lorsqu’ils arrivèrent au bord d’une rivière. Ça sentait le poisson à pleine nez, les deux félins se firent un regard malicieux qui voulait tout dire pour eux. Ils s’approchèrent un peu plus de l’eau et Myou retira ses vêtements; son corps était encore recouvert de poils mais elle avait tout de même des formes, elle garda néanmoins sa culotte. Elle se précipita dans l’eau, qui était glacée au passage, la jeune fille ne fit pas la fine bouche par elle avait flairé du poisson d’argent. Elle n’en avait jamais mangé dans sa vie,mais elle allait y remédier. Myou attrapa deux grosses prises, comme d’habitude. Kitsou le mangea cru et sa maîtresse cuit au feu de camps.

C’était une vie de rêve pour les deux amis, mais si cela continuait; ils ne tarderaient pas à s’embêter par manque d’action. En parlant de cela, des bruits de pas finrent alerter les oreilles de Myou. D’un bond elle saisit son sabre et se retourna pour faire face à l’inconnu.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 21/06/2008

Syliade continuait son petit bout de chemin comme d'habitude. La rencontre avec Murodar et Myou s'était plutôt bien passée mais elle n'avait pas put poser toutes les questions qu'elle voulait, trop effrayée qu'elle avait été par l'imposant loup de Murodar. Elle avait donc fuit en lançant un bref "au revoir" aux deux compères et maintenant elle se maudissait pour sa bétise...

Avec le recul, elle avait eu le temps de se dire que le loup était probablement apprivoisé et ne lui ferait pas de mal du moment qu'elle ne touchait pas à son maître. Elle aurait put poser toutes les questions qu'elle voulait mais Myou n'avait pas eu l'air très amical non plus. D'autant que Fenraël et Kitsou ne semblait pas se vouer la plus grande amitié. Une forte rivalité entre les deux chats s'étaient instaurée dés le premier regard. Il avait fallut les séparer avant qu'ils n'essaient de s'entre-tuer.

Maintenant, elle était repartie sur la route. Enfin, elle était retournée en arrière. Elle était déjà passée une fois aux abords de la rivière d'Obikido. Cette fois, elle avait sortit son atlas qui avait survécut à l'orage (à se demander comment) et l'annotait en plusieurs endroits. C'était fou le nombre d'erreurs qu'avaient fait ces fichus historiens dans ce livre... Déjà un, la rivière n'avait pas la forme d'un dragon comme le disait tout les livres mais étaient tout ce qu'il y à de plus normal. De deux, la rivière n'était pas d'un "bleu si éclatant que même le ciel paraissait pâle en comparaison" mais boueuse et ne donnait pas envie de s'y baigner. L'imagination de ces historiens étaient fantasque et franchement démesurée. Ou est-ce qu'ils avaient vu un dragon et une onde pure ? Lorsqu'elle aurait voyagée de par le monde entier et corrigé tout son atlas, elle irait voir son auteur... Ou ses successeurs afin de leur dire de rééditer ce dernier avec les corrections qui s'imposaient. Car oui, si Syliade était un petit génie, elle n'avait aucune imagination. L'idée même que les auteurs du gros bouquin aient put écrire des choses pareilles juste pour encourager les gens à voyager ne lui était même pas venue à l'esprit.
Pour elle, ce n'était que des erreurs grossières qui méritaient d'être corrigée.

"Des arbres en bordure de la rivière... Moi je vois que des talus tout pourris..."

Elle marmonnait en même temps qu'elle corrigeait rageusement les pages les unes après les autres. Dire qu'elle avait fait confiance à ce ramassis de débilité pour pouvoir voyager... Les sacro-saints livres, symbole de savoir et de connaissance, lui semblaient de moins en moins précieux à mesure qu'elle avançait dans son voyage, et aussi de moins en moins sacro-saint.

Elle finit les dernières corrections, referma l'atlas d'un coup sec et le rangea dans son sac-à-dos.

"Et toi Fenraël qu'est-ce que tu en penses ? Ces historiens sont vraiment sérieux ?"

Le chat lui lança un regard indéfinissable et poussa un petit miaulement. Syliade eut un sourire et lui fit une gratte, ce qui fit instantanément ronronner le chat alors qu'elle ne l'avait qu'à peine effleurée.

"Bon, on va se trouver quelque-chose à manger d'accord ?"

Et pendant tout le temps qu'elle avait parlé, elle avait regardé le chat et pas devant elle. Bien dommage d'ailleurs car sinon elle aurait vu Myou et aurait put s'arréter à temps. En fait, elle s'arréta juste à temps pour éviter de se faire transpercer la gorge par un sabre... Elle recula précipitemment d'un pas.

Non mais... !

Ca va pas, aurait-elle voulut rajouter lorsqu'elle vit le visage de celle qui tenait le sabre, et immanquablement le tas de graisse qui lui servait de chat (mouahaha). Son visage s'illumina soudainement avant qu'elle ne reprenne la parole.

Tu es... Myou n'est-ce pas ? Je... Oh tais-toi Fenraël !"

Immanquablement, le chat s'était mis à cracher et souffler en direction de Kitsou. Il s'arréta lorsque sa maîtresse lui en donna l'ordre mais continua à jeter des regards noir à son rival.

Syliade quand à elle attendit que Myou veuille bien rengainer son sabre...

Chevalier de brume Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 09/06/2008

[Myou,t'as oublié de marquer PV au début du sujet... ]

R'ash voyageait sans interruption depuis maintenant longtemps.Son lourd pas cliquetant s'entendait à des milliers de kilométres à la ronde,ce qui expliquait que peu de voyageurs et d'animaux aient croisés sa route.En effet,tomber nez à nez avec un homme capable de fair trembler la terre simplement en trottant était une perspective que peu de gens apréhendaient avec joie.Pourtant,la gamine ne semblait pas l'avoir remarqué.Il continua de la suivre,décidant que ce serait un passe temps comme un autre,puisqu'il n'avait hélas pas de bur bien précis.

Soudain,cette derniére dégaina son sabre,et la pointa vers une seconde peronelle à l'air à peine moins bête que celle-ci.S'ensuivit le classique hoquet de surprise,ponctué par des exclamations choquées.Celle qui venait de faillir s'empaler lacher une série de phrases qui ressemblaient à s'y méprendre à des borborygmes dénués de sens.Le chevalier haussa les épaules,et décida d'interrompre tout ceci avant que les deux damoiselles ne se blessent.En un éclair,son épée se retrouva dans sa main.D'un simple et léger mouvement de celle-ci,la chaine extensible se déploya et vint s'enrouler autour du sabre de la damoiselle,en passant entre les deux femmes.Un second mouvement arracha l'arme de ses mains,et vint planter sa pointe dans le sol.Il remit son arme dans sa forme normale,avant de la rengainer dans son fourreau,qui se trouvait dans son dos.Puis,il s'avança.Il s'agissait de ne pas leur faire peur.

Marchant doucement,il couvrit la dizaine de métres qui le séparait des quatres félins,et se planta devant elles,prenant la parole d'une voix calme et posée.Enfin,il essayait d'en avoir une,mais son ton restait atone et résonant,comme d'habitude:

Calmez vous,chéres enfants.Je ne vois pas pourquoi sortir le fer de son fourreau serait nécessaire.Rammassez et rangez votre sabre.Des mains si délicates ne doivent en aucun cas toucher la poignée d'une arme.

Il se passa ensuite sa main lourdement gantée sur le menton,attendant une réponse de l'un ou l'autre des deux béligérants.Pourquoi le premier réflexes des hommes de cette époque était de sortir une arme alors qu'il ne savait même pas tenir une fourchette sans se blesser?C'était quelque chose qui lui échappait.En revanche,il trouvait trés distrayant de voir deux fillettes de cet âge se balader en toute libertée dans un bois.Il décida qu'il avait accompli son devoir en empéchant le sang de couler,et se remit en route,deja plus absorbé par sa prochaine destination que par le fait que l'on tenatit de lui parler.La voix qu'il percevait dans le brouillard gélatineux qui constituait encore ses pensées réussit tout de même à le ramener sur terre.Il était dangereux de s'isoler dans ces pensées comme il le faisait,mais il ne risquait pas grand chose contre ces deux filles-la.Il se retourna vers elles,et dévisagea celle qui venait de lui parler,tentant de retrouver le fil d'une conversation qu'il savait plus que passionante.Allait-il y avoir le droit?...

Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 15/06/2008

Lorsque Myou dégaina son sabre, c’est une jeune fille qui se retrouvait avec la lame sous la gorge. Cette fille, elle la connaissait déjà; Syliade… La jeune hybride ne bougea pas d’un pouce, leur précédente rencontre n’avait pas été des plus sympathique et elle ne l’aimait pas beaucoup; elle la trouvait gamine et immature! Une humaine en somme. Leurs chats se faisaient déjà le dos rond et sifflaient, Syliade ordonna au sien de se taire, ce qu’il fit tout de suite, par la suite Kistou se calma également. Le regard de Myou était des plus hostiles envers la jeune fille:

-Qu’est-ce que tu fais là? Lui demanda-t-elle sur un ton qui n’était pas des plus sympathique tout en gardant l’arme sous sa gorge.

Elle n’eut pas le temps de répondre que soudain, une chaîne vint s’enrouler autour du sabre de Myou, s’arracha de sa main et la pointe alla se planter dans le sable. La jeune hybride tourna vivement la tête du côté vers lequel venait l’attaque; un grand chevalier recouvert d’une grande armure blanche; les métaux clinquaient à chacun de ses pas. Ils s’avança doucement vers les deux jeunes filles, s’arrêta devant elles, puis il prit la parole:

Calmez vous,chéres enfants.Je ne vois pas pourquoi sortir le fer de son fourreau serait nécessaire.Rammassez et rangez votre sabre.Des mains si délicates ne doivent en aucun cas toucher la poignée d'une arme.

Il est vrai qu’il n’y avait aucune raison de sortir les armes, mais Syliade avait surprit Myou et c’était un réflexe pour la Nïr. Mais le reste de sa phrase ne plaisait pas beaucoup à celle-ci; les armes n’étaient donc que destinées aux hommes? Les femmes n’avaient pas le droit d’en avoir?
Un peu remontée, Myou ramassa son sabre et le rangea dans son fourreau, au passage elle se rhabilla un peu. Ensuite, elle regarda un peu plus attentivement l’homme, qui était très grand en comparaison avec sa petite taille. L’attaquer serrait dangereux et inutile.

Pourquoi je ne pourrais pas avoir d’arme? C’est interdit aux femmes? Et puis ce qui se passe entre nous ne vous regarde pas, de quel droit vous mêlez-vous de nos affaires?

Le ton de la jeune fille était celui d’une adolescente agacée qui n’aime pas qu’on la regarde de haut et qu’on la traite comme une moins que rien.

[Désolée pour le retard, mais je suis en internat et je ne pourrais que vous répondre le week-end uu encore désolée]

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 21/06/2008

Bon et bien au moins une chose était sûre : Myou ne l'appréciait toujours pas... Mais c'était peut-être un peu normal par rapport à comment elle les avait quittés la dernière fois. Fenrael montrait des signes d'hostilité envers Kitsou et on aurait dit que Kitsou le narguait en l'ignorant royalement.

Du coté de Myou ce n'était pas beaucoup mieux, elle continuait à lui pointer sa lame sur la gorge, une expression colérique sur le visage... Et lorsqu'elle parla son ton n'était pas beaucoup moins énervé.

-Qu’est-ce que tu fais là?

Du coup ce fut à Syliade d'avoir une expression colérique. Ce n'était pas qu'elle n'aimait pas le ton, non avec Myou elle avait finit par s'y habituer forcément, mais plutôt la question en elle-même. Ce qu'elle faisait ici ne la regardait nullement et elle voulait s'appréter à le lui dire lorsqu'une chaine vint s'enrouler autour du sabre de Myou, le projetant au loin en ne manquant pas de faire passer pourtant le coté tranchant à quelque millimètres de la gorge de Syliade. Plus de peur que de mal lorsque la lame se planta dans le sol avec un bruit sec.

Des pas cliquetants se rapprochait. Un nouvel arrivant était là et lorsqu'il parla, sa voix était tellement caverneuse que la jeune fille se demanda si il y avait vraiment quelqu'un là-dedans, tout en réfutant immédiatement la théorie selon laquelle une armure vide aurait put bouger toute seule et parler.

Calmez vous,chéres enfants.Je ne vois pas pourquoi sortir le fer de son fourreau serait nécessaire.Rammassez et rangez votre sabre.Des mains si délicates ne doivent en aucun cas toucher la poignée d'une arme.

Du coup elle avait encore été oublié. Syliade avait tendance à passer complétement à coté des gens lorsqu'elle se la fermait, ce qui n'arrivait pas souvent on devait bien le concéder. Elle voulait enfin en placer une mais Myou lui coupa la chique juste avant...

Pourquoi je ne pourrais pas avoir d’arme? C’est interdit aux femmes? Et puis ce qui se passe entre nous ne vous regarde pas, de quel droit vous mêlez-vous de nos affaires?

Ah de ce coté là elle avait sans doute raison. Ce parfait inconnu arrivait et leur dictait leur conduite sans préavis... Syliade venait déjà d'oublier qu'il lui avait sans doute sauver la vie, et le parfait inconnu en question repartait déjà de son pas très lourd. D'ailleurs elle avait l'impression que la terre tremblait à chacun de ses pas... Ce n'était qu'une impression n'est-ce pas ? Syliade se retourna vers Myou avant de lui adresser la parole colériquement...

Je ne vais faire que reprendre tes mots mais ce que je fais ici ne te regarde pas. Il n'existe pas de loi en ce monde interdisant de voyager.

Si le ton de Myou était celui d'une adolescente agacée, celui de Syliade était carrément celui d'une gamine qui fait un caprice...